
Les autorités géorgiennes doivent respecter le droit de réunion pacifique et libérer toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression et à la manifestation pacifique, ont déclaré le 11 novembre PEN International et PEN Géorgie. De nouvelles restrictions sur les rassemblements publics ont conduit à l’arrestation de dizaines de manifestants ces derniers jours, dont des écrivains, des journalistes et des artistes.
Le 16 octobre 2025, la Géorgie a adopté de nouveaux amendements aux codes des infractions administratives et aux codes pénaux relatifs à la loi sur les assemblées et les manifestations. Adoptés par le parlement géorgien selon une procédure accélérée, sans discussion publique, les amendements introduisent des peines plus sévères pour la participation à des manifestations. Le fait de se couvrir le visage d’un masque ou d’un autre moyen pendant les manifestations, d’entraver intentionnellement la circulation des personnes ou des transports, d’ériger une structure dangereuse ou obstructive pendant une manifestation et de bloquer partiellement ou totalement une route est désormais passible d’une détention administrative pouvant aller jusqu’à 15 jours (20 jours pour les organisateurs). La participation à une manifestation ou à un rassemblement interdits est passible d’une détention administrative pouvant aller jusqu’à 60 jours. En cas de récidive, la peine peut aller jusqu’à un an de prison. Les personnes qui insultent ou désobéissent de manière répétée aux forces de l’ordre peuvent également se voir infliger une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an.
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