Fondé à Stockholm en 1978, le Comité de la traduction et des droits linguistiques de PEN International affirme que toutes et tous ont le droit d’écrire les langues et les littératures quelles qu’elles soient, de les lire et de les entendre, que ces celles-ci soient parlées par des millions de personnes dans le monde ou uniquement par un petit nombre.
Par le moyen de projets, publications, campagnes et diverses activités, le Comité encourage les lecteurs et les écrivains à explorer l’écriture provenant de cultures différentes de la leur. Tous les ans, il tient une rencontre qui offre aux membres de la communauté PEN l’occasion d’échanger leurs nouvelles et des idées, dans le but de continuer à s’assurer que la traduction et les droits linguistiques sont toujours au cœur des activités et des travaux de PEN International.
En 1996, ce Comité joue un rôle majeur dans la création de la Déclaration universelle des droits linguistiques, que l’UNESCO adopte; par ailleurs, il rédige en 2011 le Manifeste de Gérone pour les droits linguistiques. Ledit Manifeste reprend les intentions de la Déclaration universelle et résume les objectifs du Comité, énoncés dans les travaux de PEN International, de sorte à renforcer dans le monde entier les droits linguistiques et de la traduction. La même année, l’Assemblée générale du 77e Congrès annuel de PEN International adopte ce Manifeste.
À partir de 2013, le Comité de la traduction et des droits linguistiques de P.E.N.-Québec (CTDL) commence à travailler sur la Déclaration de Québec sur la traduction littéraire, les traductrices et les traducteurs. La Déclaration est ensuite endossée par le Comité de la traduction et des droits linguistiques de PEN International, avant d’être adoptée officiellement, en octobre 2015, lors du 81e congrès de PEN International de Québec. Appuyé par Louis Jolicœur et Annie Pénélope Dussault, Émile Martel, président de P.E.N.-Québec jusqu’en 2015, assume également la direction du CTDL pendant toute cette période. De 2019 à 2021, Louis Jolicœur préside le Comité. Outre son travail sur la Déclaration de Québec, le CTDL se consacre à la défense des traducteurs et des traductrices littéraires et des langues minoritaires partout dans le monde, dans le cadre de conférences internationales, d’activités de tous types et de campagnes ponctuelles.