Le Centre PEN des écrivains cubains en exil exprime sa solidarité et son soutien au Centre PEN Honduras

Le Centre PEN des écrivains cubains en exil exprime sa solidarité et son soutien au Centre PEN Honduras quant à ses revendications auprès autorités locales et internationales, compte tenu de la menace qui plane dans ce pays sur la liberté d’expression.

PEN Honduras dénonce le nouveau Code pénal qui entrera en vigueur au Honduras le 10 mai 2020, mettant en évidence le fait que celui-ci viole la liberté d’expression. Dans les informations divulguées, il est indiqué que le Code pénal impose des restrictions à la liberté de réunion et d’association pacifiques, les qualifiant de délits de « réunions et manifestations illégales », « d’association pour commettre des délits », « de trouble de l’ordre » et « d’association terroriste ». La portée de ces qualifications est si large que ce Code pénal pourrait criminaliser une série de comportements qui ne le seraient pas selon la jurisprudence internationale et les normes relatives aux droits de la personne.

Notre PEN d’écrivains cubains en exil ne peut rester silencieux devant de telles violations de la liberté. Des situations similaires sont vécues quotidiennement à Cuba, où déjà existent des lois, des codes et des décrets qui restreignent la liberté d’expression et d’association, comportant des peines de prison et de lourdes amendes.

Nous offrons à PEN Honduras notre soutien et solidarité.

 

José Albertini, président

Luis de la Paz, secrétaire

Daniel Pedreira, Comité des écrivains en prison

Matilde Álvares, Comité Femmes

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