La Résidence Georges-Anglade du PEN-Haïti par Emile Martel, Président de P.E.N. Québec

Les liens intimes qui lient le P.E.N. québécois au PEN-Haïti datent de toujours. Ce toujours a commencé quand Georges Anglade, alors membre de notre conseil d’administration, a entrepris de fonder un Centre PEN dans son pays d’origine. Pendant des années, il a mené cet effort lors de deux missions à Port-au-Prince, et lors des congrès annuels de Tromse, en Norvège, de Berlin, en Allemagne, de Bogota, en Colombie, puis de Linz, en Autriche, où le Centre PEN-Haïti a finalement été accueilli dans la famille PEN.

Quand Georges est mort, avec Mireille, trois mois plus tard, lors du tremblement de terre de janvier 2010, la vague de tristesse qui a traversé la planète PEN m’a ému plus que tout, tant elle répondait à l’intense amitié qu’il avait établie avec tous ses collègues écrivains des cinq continents.

Nous avons alors lancé le Cercle des amis du PEN-Haïti, une levée de fonds à laquelle ont participé des écrivains et des amis des États-Unis, d’Europe et de partout au Canada. Les onze mille et quelques dollars ainsi rassemblés ont été remis au PEN-Haïti qui a utilisé la somme pour aider à la mise en place d’une Résidence Georges-Anglade, un lieu d’accueil pour les écrivains haïtiens et d’ailleurs, de passage à Port-au-Prince.

La résidence est située sur les hauteurs de Port-au-Prince et j’ai enfin eu le bonheur de la visiter, plus tôt ce mois-ci, dans le cadre des Rencontre québécoise en Haïti, une initiative de l’éditeur Mémoire d’Encrier qui a rassemblé plus de vingt écrivains québécois, des professionnels du livre pour une foire du livre québécois, des lectures et des échanges, des visites et des tables rondes, dont un hommage à Georges Anglade auquel j’ai eu l’honneur de participer.

Voyez la vidéo tournée lors de cette visite, réalisée par Sébastien Croteau.

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