S’il faut faire un rapport du président, je ne peux que constater que nous n’avons pas eu une trop mauvaise année et que la prochaine s’annonce tout à fait exceptionnelle. Ces douze derniers mois, la Lettre-Info est sortie irrégulièrement, certes, mais elle est allée chez les gens qui sont membres ou qui sont nos amis présenter notre activité.
Le Congrès de Bichkek, où nous sommes allés, Anne-Laure et moi, a été une réussite et l’un de ses succès pour nous a été d’approuver à l’unanimité la tenue du congrès de deux mille quinze à Québec. C’est ce Congrès qui nous a beaucoup occupés, Anne-Laure Mathieu et Gaston et moi, et qui va occuper tous ceux qui voudront bien mettre l’épaule à la roue.
Des comités auxquels nous nous intéressons, celui de la Traduction et des droits linguistiques est le plus près de notre action. Je suis allé à Gérone en juin pour sa réunion et pour lancer l’idée de la Déclaration de Québec sur les traducteurs et la traduction, qui devrait être l’héritage laissé par le 81e Congrès à la communauté du PEN et plus particulièrement aux traducteurs qui en sont membres. C’est un document ambitieux et généreux et vous en entendrez parler fréquemment pendant les prochains mois.
Des autres comités, celui des écrivains persécutés nous intéresse et nous concerne. Nous n’y sommes pas assez actifs à mon goût et j’espère que certains d’entre vous ou des membres du Centre s’y appliqueront.
De nos programmes, Livres comme l’Air, avec A.I. et l’UNEQ et le Salon, reste le plus dynamique grâce en grande partie au dynamisme et à la fidélité de nos partenaires. J’aimerais que quelqu’un se charge de ce programme.
La résidence d’écrivain en exil à Québec se poursuit et nous avons un besoin urgent de candidats pour la résidence de décembre deux mille quinze, février deux mille seize. Ça presse et nous devons à nos partenaires de Québec de présenter des candidatures de qualité. Il faut que ça se fasse dans les prochains jours. Je demande à quelqu’un parmi vous d’assurer le suivi de ce dossier.
L’autre programme que nous avons à Québec est le concours Nouvelles Voix dont s’occupe Germaine Beaulieu. Cette première année a plutôt bien marché et la prochaine promet d’être encore meilleure.
l faut prendre au sérieux le point à l’ordre du jour qui parle de ma succession après le Congrès, donc dans un an.
Je suis réconforté en cela par l’arrivée au Conseil de quatre nouvelles personnalités : Nora Atalla, Danielle Fournier, Rodney Saint-Éloi et Carle Coppens.
La législation nous impose d’avoir de nouveaux statuts; c’est fait et vous devriez les approuver.
Anne-Laure est avec nous depuis quelques mois et elle a fait des merveilles dans la préparation du 81e Congrès. Et Denise Pelletier s’est jointe à nous, en remplacement de Julie Groleau. À ces deux actives et efficaces collaboratrices est venu s’ajouter un comptable qui s’occupe de nous, Alexandre Bourdage. Voilà des signes bien encourageants. Je remercie du fond du cœur Gaston pour sa fidélité et son dynamisme.