Le PEN, dites-vous?
Déjà que le Centre québécois du PEN international, en se proclamant ‘le P.E.N.’ (avec des points) se démène depuis quelques années pour éviter l’amalgame avec l’innommable famille politique française de Jean-Marie et Marine Le Pen qui torpillent la dignité des gens et menacent les libertés, voici que nos voisins les Bougon fondent le PEN, pour ‘Parti de l’écoeurement national’, alors que l’acronyme Poets/Essayists/Novelists (choisi en 1921 à Londres) explique notre nom rassembleur.
C’est en souriant un peu jaune que nous souhaitons donc agripper un peu de l’auréole de ce parti PEN qui cherche quelque part justice et bonheur, afin de mettre de l’avant notre Centre québécois du P.E.N. international, fondé en 1926, issu de la plus grande et plus ancienne organisation internationale d’écrivains répartis en 145 centres dans plus de cent pays et qui a pour cause et propos de promouvoir la littérature et de défendre la liberté d’expression.
Au 81e congrès mondial du PEN, en octobre 2015, à Québec, cette cause et ce propos ont été brillamment présentés aux 250 congressistes venus du monde entier. Eux, ils ont voté pour un P.E.N. et le PEN et choisi de se battre contre la censure et pour la liberté d’expression.
Raif Badawi a d’ailleurs été l’un des invités absents les plus présents, lors de ce Congrès. Lui, il faut l’élire ! Le libérer, puis l’élire.
Gaston Bellemare, président
et
Émile Martel, ex-président
Centre québécois du P.E.N. international