PEN International célèbre la Journée internationale de la liberté de la presse 2021

Le 3 mai : PEN International se joint à la communauté internationale pour célébrer La journée internationale de la liberté de la presse (World Press Freedom Day). Proclamé par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, cette journée internationale (international day) a pour objectif de reconnaître les principes fondamentaux de la liberté de la presse, notamment l’importance de défendre les médias contre les atteintes portées à leur indépendance et de rendre hommage aux journalistes ayant perdu la vie dans l’exercice de leur profession.

« Depuis un siècle, les membres du monde entier de PEN se mobilisent pour soutenir la presse libre et indépendante, se portant à la défense de journalistes émotionnellement, verbalement et physiquement menacés et même parfois tués pour avoir dit la vérité aux représentants du pouvoir, et exhortent les dirigeants politiques à garantir la liberté d’expression. À une époque où les menaces contre la presse dans le monde atteignent un niveau sans précédent, la communauté du PEN continue de défendre et de protéger le rôle d’une presse libre et indépendante dans la découverte de la vérité et le maintien de la démocratie. »Jennifer Clement, présidente de PEN International.  

Comme l’indique le Classement mondial de la liberté de la presse 2020 (2020 World Press Freedom Index), la prochaine décennie sera cruciale pour l’avenir du journalisme, la pandémie de la COVID-19 ayant exacerbé les nombreuses crises qui mettent en péril la liberté de la presse. Il est donc plus important que jamais de continuer à mettre en cause les attaques à la liberté de la presse et d’être solidaire des journalistes réduits au silence.

En cette journée internationale de la liberté de la presse, PEN International se souvient des journalistes qui ont perdu la vie et de ceux qui sont ciblés dans la poursuite de leur travail. L’organisation présente le cas d’Idris Saïd « Abba Arre » (Érythrée), de Daphne Caruana Galizia (Malte), de Kalúa Salazar (Nicaragua) et de Maria Ressa (Philippines) et lance un appel à ses membres à se mobiliser pour que les gouvernements respectent et protègent la liberté de la presse.

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