
Le journaliste ukrainien et défenseur des droits de la personne Maksym Butkevych est en captivité depuis juin 2022.
Le journaliste ukrainien et défenseur des droits de l’homme Maksym Butkevych a été condamné à 13 ans de prison par l’occupant russe. Butkevych n’a pas bénéficié des services d’un avocat et n’a pas eu la possibilité d’avoir un procès équitable. Les conditions de sa détention et les autres circonstances de sa captivité ne sont pas connues, car la Fédération de Russie n’autorise pas les observateurs internationaux à rendre visite aux prisonniers de guerre et aux otages civils.
Maksym Butkevych est un éminent défenseur des droits de la personne et journaliste ukrainien. Il est un antiraciste de longue date et un militant engagé contre les discours de haine sous toutes leurs formes. Butkevych a rejoint les rangs des forces armées ukrainiennes en mars 2022 et a été capturé par les forces d’occupation russes en juin 2022 dans la région de Luhansk. Les Russes ont fabriqué de toutes pièces un faux dossier, dépeignant Butkevych comme une personnalité violente capable de commettre des crimes de guerre.
Le 14 mars 2023, le célèbre historien et archéologue ukrainien Yuriy Kovalenko a été tué au combat. Kovalenko était l’auteur de plus de 70 articles scientifiques et dirigeait le département de recherche de la réserve nationale de Hlukhiv. En 2021, il a soutenu sa thèse et obtenu son doctorat en histoire. À cette époque, il servait dans les forces armées ukrainiennes, ayant signé un contrat en décembre 2020.
Le 15 mars 2023, les occupants russes en Crimée ont arrêté l’activiste et journaliste tatare de Crimée Rolan Osmanov, qui proteste activement contre la destruction du palais du Khan à Bakhchysarai, que les occupants russes effectuent sous prétexte de « restauration ». Il assiste systématiquement aux procès illégaux des prisonniers politiques en Crimée occupée.
Le 21 mars 2023, la journaliste de Crimée Iryna Danylovych, emprisonnée illégalement par les occupants russes, a annoncé le début de sa grève de la faim sèche pour protester contre le refus de soins médicaux dont elle fait l’objet. Auparavant, le père de la journaliste emprisonnée avait indiqué qu’Iryna Danylovych s’était évanouie alors qu’elle était transportée au « tribunal » illégal.
Un dossier complet sur les journalistes et travailleurs des médias morts en Ukraine durant la guerre de haute intensité voulue par les Russes est disponible ici.