Le compte-rendu du Congrès de Bichkek du point de vue du CODEP

Chers Amis,

Ce fut merveilleux de vous voir aussi nombreux au Congrès il y a quelques semaines. J’espère que vous l’avez trouvé aussi passionnant et enrichissant que moi, et que vous êtes bien rentrés chez vous.

Marian Botsford Fraser, le Président du WiPC, vous écrira plus en détail, mais selon moi, les moments les plus marquants du WiPC étaient :

  • les trois sièges vides correspondants aux absences de Azimjon Askarov (Kirghyzstan), Vladimir Kozlov (Kazakhstan- quelques jours avant le début du Congrès, John Ralston Saul et Carles Torner, lui ont rendu visite en prison) et Ilham Tohti, un académiqueouïghour qui vient de recevoir une condamnation à perpétuité  en Chine.
  • Le thème du projet de loi problématique qui criminaliserait la transmission d’information concernant les « styles de vie non traditionnels » a été abordé pendant la  réunion avec le Président, ainsi que le cas d’Azimjon Askarov, suivi d’une longue réunion  avec le Procureur général concernant les détails de son cas particulier.
  • un panel formidable qui a mis en évidence le besoin de décriminaliser la diffamation.
  • une allocution liminaire de Dunja Mijatovic, le Représentant de l’OSCE pour la liberté des medias.
  • un débat très stimulant sur le lien entre la liberté d’expression et les droits de la communauté LGBTQI.

Les résolutions de WiPC ont été finalisées et envoyées aux chefs d’Etat et aux ambassades des pays concernés, et les documents et traductions finales seront prochainement communiqués à tous les centres.

Vous pouvez aussi trouver  ci-joint, une présentation donnant quelques brefs renseignements concernant cinq cas sélectionnés pour le 15 novembre- la Journée mondiale des écrivains en prison- cette année.  Des dossiers plus compréhensifs seront prochainement expédiés.

J’aimerais aussi attirer votre attention sur le 2 novembre – le Jour des Morts en Amérique Latine. Comme vous le savez, pendant des  années, nous avons produit du matériel de l’action afin de combattre l’impunité continue pour les attaques et les meurtres des journalistes en Amérique Latine, surtout au Mexique, au Honduras et au Brésil. L’année dernière, l’ONU a adopté le 2 novembre comme la Journée Mondiale pour mettre fin aux Crimes contre les Journalistes. Nous prévoyons donc de marquer la Journée d’une perspective globale.

Nous sommes actuellement en train d’identifier tous les meurtres des journalistes et écrivains au cours de l’année dernière, et nous vous demanderons d’utiliser les résolutions adoptées au Congrès cette année qui font référence aux meurtres et à l’impunité. Elles incluent l’Iraq, le Syrie, l’Ukraine, le Honduras et le Mexique. Il vous est demandé de :

  • écrire des articles d’opinion pour les medias dans votre pays
  • annoncer les résolutions sur votre site Internet.
  • envoyer les résolutions aux ambassades concernées dans vos pays où elles existent, et si possible, demander des  réunions.
  • il vous est aussi demandé de les envoyer à vos propres Ministères des Affaires étrangères, en leur demandant les actions à mettre en place  pour aider à combattre l’impunité dans les pays précités.

Nous enverrons également – comme un cas de mise au point pour la journée – une action actualisé appelant à la justice pour Juan Carlos Medina Argenal. Une action plus tôt, pour votre information, peut être trouvée ici :

http://www.pen-international.org/newsitems/call-to-action-honduras-must-bring-killers-of-journalist-juan-carlos-argenal-medina-to-justice/

D’ici à peu près une semaine, des conseils plus complets vous seront communiqués.

N’hésitez surtout pas à me solliciter  si vous avez des questions ou des doutes.

With best wishes

 

Ann Harrison

Programme Director, Writers in Prison Committee

PEN International

Brownlow House, 50-51 High Holborn

London WC1V 6ER

United Kingdom

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