Chaque année, les centres PEN et ses membres du monde entier célèbrent le jour de l’écrivain emprisonné pour sensibiliser à l’emprisonnement injuste et aux autres formes d’attaques envers les écrivains dans le monde, pour ne pas oublier ceux qui ont été tués, et rester solidaires de ceux qui sont encore en prison ou sont menacés.
« Le 15 novembre est une journée d’action et de reconnaissance » a déclaré Marian Botsford Fraser, directrice du Comité des écrivains en prison de PEN International. « C’est la façon pour PEN de dire aux 900 écrivains emprisonnés, persécutés, assassinés ou disparus : vous n’êtes pas condamnés au silence. Vous n’êtes pas oubliés. Nous sommes avec vous et nous battons pour vous. »
Tous les ans, afin de démontrer de quelle manière la liberté d’expression est réduite, le Comité PEN des écrivains en prison met en lumière cinq cas d’écrivains dans le monde, actuellement emprisonnés ou poursuivis en justice, et qui sont emblématiques des menaces et attaques subies par les écrivains et journalistes.
Cette année, PEN a choisi de mettre en évidence les cas de cinq écrivains du Cameroun, de Chine, du Kyrgyzstan et du Paraguay, et appelle à leur libération immédiate et sans conditions ainsi qu’à l’abandon des charges qui pèsent sur eux et tous les autres écrivains menacés de la même manière. Avant, pendant et après le 15 novembre, les membres PEN enverront des lettres d’appel, feront campagne et organiseront des évènements en soutien à leurs confrères attaqués dans le monde entier.