Il y a 5 ans, déjà.

Il y a 5 ans, déjà, Haïti subissait un tremblement de terre d’une magnitude de 7,0 à 7,3 survenu à 16 heures 53 minutes, heure locale.
Plus de plus 230 000 morts, parmi ceux-ci, l’un des membres du conseil d’administration du Centre québécois du P.E.N. international, Georges Anglade ainsi que son épouse, 300 000 blessés et 1,2 million de sans-abris, 211 rescapés ont été extraits des tonnes de décombres.


Le Centre québécois du P.E.N. international, au nom de ses membres et de tous les écrivains québécois, souhaite souligner le courage de ce peuple et lui souhaite la force de poursuivre le travail de reconstruction amorcé dès les premiers jours.

À la mémoire de Georges Anglade, nous republions l’article rédigé par Émile Martel, président du Centre québécois du P.E.N. international à l’occasion de l’inauguration de la résidence Georges-Anglade du PEN-Haïti, le 18 mai 2013.

 

Les liens intimes qui lient le P.E.N. québécois au PEN-Haïti datent de toujours. Ce toujours a commencé quand Georges Anglade, alors membre de notre conseil d’administration, a entrepris de fonder un Centre PEN dans son pays d’origine. Pendant des années, il a mené cet effort lors de deux missions à Port-au-Prince, et lors des congrès annuels de Tromse, en Norvège, de Berlin, en Allemagne, de Bogota, en Colombie, puis de Linz, en Autriche, où le Centre PEN-Haïti a finalement été accueilli dans la famille PEN.

Quand Georges est mort, avec Mireille, trois mois plus tard, lors du tremblement de terre de janvier 2010, la vague de tristesse qui a traversé la planète PEN m’a ému plus que tout, tant elle répondait à l’intense amitié qu’il avait établie avec tous ses collègues écrivains des cinq continents.

Nous avons alors lancé le Cercle des amis du PEN-Haïti, une levée de fonds à laquelle ont participé des écrivains et des amis des États-Unis, d’Europe et de partout au Canada. Les onze mille et quelques dollars ainsi rassemblés ont été remis au PEN-Haïti qui a utilisé la somme pour aider à la mise en place d’une Résidence Georges-Anglade, un lieu d’accueil pour les écrivains haïtiens et d’ailleurs, de passage à Port-au-Prince.

La résidence est située sur les hauteurs de Port-au-Prince et j’ai enfin eu le bonheur de la visiter, plus tôt ce mois-ci, dans le cadre des Rencontre québécoise en Haïti, une initiative de l’éditeur Mémoire d’Encrier qui a rassemblé plus de vingt écrivains québécois, des professionnels du livre pour une foire du livre québécois, des lectures et des échanges, des visites et des tables rondes, dont un hommage à Georges Anglade auquel j’ai eu l’honneur de participer.

 

Réalisée par Sébastien Croteau, visionnez la vidéo tournée lors de cette visite.

 

Photo: Thomas Spear

Laisser un commentaire