Nicaragua : La Société interaméricaine de la presse (SIP) demande la libération de six journalistes-communicateurs en détention

Le 13 juillet, la Société interaméricaine de la presse (SIP) a fait une mise en garde quant à la détérioration de l’état de santé de six journalistes condamnés au Nicaragua à 13 ans de prison et a lancé un appel au régime de Daniel Ortega, responsable du sort de ces derniers, pour leur libération immédiate.

Miguel Mora fait la grève de la faim

Le journaliste Miguel Mora, ancien candidat à la présidence prisonnier dans un centre de détention de la police d’El Chipote depuis juin 2021, a entamé une grève de la faim afin d’obtenir du régime d’Ortega qu’il puisse voir son fils et recevoir un exemplaire de la Bible, a rapporté sa femme, Verónica Chavez, elle aussi journaliste.

Ortega interdit l’entrée d’une journaliste et anthropologue guatémaltèque

L’anthropologue, écrivaine et journaliste guatémaltèque, Irma Alicia Velásquez Nimatuj, a été retenue le dimanche 24 juillet par des agents de l’immigration à l’aéroport international du Nicaragua, alors qu’elle s’apprêtait à entrer dans le pays pour assister à un événement académique à Managua.

Un autre prêtre catholique est emprisonné, le second en deux mois

Le prêtre José Leonardo Urbina, qui dirigeait la paroisse du Perpétuel Secours (Perpetuo Socorro), en plus d’être le vicaire épiscopal de Boaco (zone centrale du pays), a été emprisonné et jugé le 14 juillet dernier pour le délit présumé de viol d’une adolescente, tandis que des paroissiens de la localité clamaient son innocence et affirmaient qu’il s’agissait d’un « coup monté » dans le cadre de la campagne de persécution du régime d’Ortega contre l’Église catholique.

L’observatoire électoral Urnas Abiertas (Scrutins libres) dénonce une augmentation de la violence politique

Au moins 385 actes de violence politique ont été relevés au Nicaragua au cours du premier semestre de cette année, selon une analyse de l’observatoire citoyen électoral Urnas Abiertas, présentée le 26 juillet.

Selon l’observatoire, 5 cas sur 10 concernent le fait d’être assiégé ou de subir du harcèlement (199) et les autres sont classés comme poursuites judiciaires (42), mesures administratives (40), voies de fait (37), torture et mauvais traitements (31), détention (24), mort (2) et autres (10).

Lien menant vers le rapport complet de Urnas Abiertas 

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