- Février 2023
Une déclaration, publiée à New York par le réseau international des centres PEN, a souligné la libération des écrivains iraniens Arash Ganji et Reza Khandan Mahabadi. Dans cette déclaration, les autorités sont appelées à mettre fin à leur campagne incessante à l’encontre de l’Association des écrivains et écrivaines de l’Iran (AÉÉI), une voix prépondérante qui dénonce la censure de l’État et l’emprisonnement d’écrivains.
La déclaration se lit comme suit :
« Nous nous réjouissons de la nouvelle selon laquelle les écrivains Arash Ganji et Reza Khandan Mahabadi sont sortis de prison; personne ne devrait être incarcéré pour les prétendus « crimes » que serait le fait d’exercer le métier d’écrire, de traduire ou de militer contre la censure. En outre, nous sommes heureux de constater que les poursuites en attente contre d’autres membres de l’Association des écrivains et écrivaines de l’Iran (AÉÉI), dont un faux procès intenté contre Aïda Amidi qui devait commencer le 19 février, ont été abandonnées. Pendant des décennies, l’AÉÉI a été à l’avant-garde de la défense de la liberté d’expression et de la lutte contre la censure de l’État, en plus d’avoir eu à faire face, par voie de conséquence, au harcèlement incessant des autorités gouvernementales. Nous considérons la campagne de répression concertée contre les écrivains affiliés à l’AÉÉI comme une attaque contre l’organisation dans son ensemble, destinée à réduire au silence une voix essentielle représentant la société civile et la communauté littéraire en Iran. »